Cap dans le labEX Hastec

Le LabEx HaStec étudie, de façon pluridisciplinaire, l’entrelacs historique des Savoirs, des Techniques et des Croyances – élément structurant des cultures et des sociétés humaines.

Apprendre à communiquer en langues étrangères à l’ère du numérique

Cette recherche interroge la conception et la mise en œuvre de dispositifs hybrides (combinant présence et distance) destinés à l’apprentissage de l’anglais chez un public d’adultes engagés dans un parcours professionnel et de formation tout au long de la vie.

Des travaux dans le domaine de la formation d’adultes soulignent que ces derniers structurent eux-mêmes leur apprentissage en fonction de l’environnement et des « circonstances organisatrices » (Spear & Mocker, 1984). En se plaçant dans une perspective émergentiste selon laquelle un apprenant adulte explore, modifie et adapte les ressources de l’environnement de manière imprévisible en fonction de ses besoins pour construire son apprentissage, on explorera ici un dispositif numérique hybride récemment élaboré au Cnam.

Cette recherche vise ainsi la construction de nouveaux savoirs sur les usages des dispositifs hybrides pour l’apprentissage des langues étrangères, en nous interrogeant en particulier sur : la conception même d’un dispositif spécifique pour des apprenants professionnels, l’appropriation d’un tel dispositif par les apprenants mais aussi par les formateurs, l’impact en termes d’apprentissages langagiers et autres.

Ce projet est porté par Muriel Grosbois et Naouel Zoghlami Terrien.

Une journée d'étude aura lieu le 6 novembre 2020 à distance. Consultez le programme

Construction de compétences et apprentissages en parcours doctoral

Cette recherche qui réunit trois partenaires du Labex Hastec - Cnam, EHESS et ESCP Europe - porte sur la diversité des modalités d’accompagnement proposées aux doctorant.e.s pour se professionnaliser aux métiers de la recherche. Au sein du laboratoire Foap, ce projet est porté par Elsa Chachkine

L’accélération du temps de la recherche pour les doctorant.e.s va de pair avec l’exigence de professionnalisation des jeunes chercheurs pendant le parcours doctoral. Dans ces conditions, quels accompagnements les doctorants sont-ils en droit de recevoir ? L’accompagnement doctoral inclut la supervision du directeur de thèse mais aussi les comités de suivi de thèse, le portfolio des compétences, l’accompagnement à l’écriture de la thèse et, plus largement, les dispositifs de formations doctorales. Il s’agit du premier volet de la recherche.

Le second volet porte plus spécifiquement sur la direction de thèse et sur les perceptions de ce qu’est une supervision doctorale réussie, du point de vue du.de la doctorant.e et du. de la directeur.trice de thèse.

Les premiers résultats ont été valorisés lors d'un séminaire de recherche intitulé « Vécu de l’expérience doctorale et apprentissages. Quelles représentations et quels processus de transformation ? », qui s'est tenu le 25 juin 2019 au Cnam (2 rue Conté, 75003 Paris).

Durant la journée d'étude du 3 juin 2021, ont été présentées la diversité des modalités d’accompagnement proposées aux doctorants pour se professionnaliser aux métiers de la recherche. Organisée par Elsa Chachkine, Jean-Philippe Bouilloud et Pierre-Antoine Fabre, cette journée s'ets tenue en visioconférence. 

Questionner les savoirs et leur transmission dans un espace apprenant

L’étude des savoirs et de leur transmission sera au centre des travaux conduits dans le cadre du labex Hastec de 2019 à 2021. En particulier, il s’agira de questionner les savoirs dans leur dimension matérielle et immatérielle, dans leur mise en visibilité et dans leur accessibilité tant le savoir peut être objet de perception, discussion, interprétation et appropriation par les usagers fréquentant les espaces apprenants.

Loin d’être un objet inerte à transmettre dans un espace clos, le savoir prend vie par le dispositif qui le rend visible et l’activité qu’il suscite. Cette conception du savoir interroge les processus de transmission. La transmission académique des savoirs est donc revisitée d’une part parce qu’elle est lestée du poids de la forme scolaire (Vincent, 2012), entendue comme forme socio-historique de transmission qui définit des places, organise un rapport aux règles d’étude et sépare les apprenants de la vie sociale. La transmission est aujourd’hui conceptualisée dans des lieux ouverts, où les interactions socioculturelles sont favorisées. Les musées, les lieux d’apprentissages que sont les fablab, les ateliers de création, l’université des patients instaurent de nouvelles formes d’accès aux savoirs, de nouvelles manières de mettre à l’étude les acteurs. La matérialité des savoirs, leur accessibilité, leur manipulation constituent des enjeux pour les concepteurs d’exposition, les médiateurs culturels, les designers, les enseignants, formateurs, éducateurs cherchant à toucher un public varié pour lequel apprendre constitue une activité à redécouvrir.

Une journée d'étude a été organisée par Anne Jorro le 20 juin 2019 en lien avec ce projet de recherche.

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