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Soutenance de thèse de Caroline Fairet

10 avril 2025
9h

Cnam 292, rue Saint-Martin, 75003 Paris
Salle : 17.2.07


Soutenance de thèse pour l'obtention d'un doctorat en Sciences humaines et humanités nouvelles - spécialité Apprentissage des
langues

Dynamique interactionnelle dans un dispositif écologique d'apprentissage de l'anglais

sous la direction de Madame Muriel Grosbois

Jury

  • Mme Muriel GROSBOIS, Professeure des Universités, Cnam : Directrice
  • M. Geoffrey SOCKETT, Professeur des Universités, Université Paris Cité : Rapporteur
  • M. Matthieu PETIT, Professeur des Universités, Université de Sherbrooke : Rapporteur
  • M. Philippe CARRÉ, Professeur des Universités, Université Paris Nanterre : Examinateur
  • Mme Annie JÉZÉGOU, Professeure des Universités, Université de Lille : Examinatrice
  • Mme Denyze TOFFOLI, Professeure des Universités, Université de Toulouse : Examinatrice
  • M. Christian OLLIVIER, Professeur des Universités, Université de la Réunion : Examinateur

Résumé de thèse

Dans le contexte actuel où il est possible de pratiquer et apprendre l'anglais tout au long et tout au large de la vie (The Douglas Fir Group, 2016), cette recherche doctorale vient interroger les dispositifs d’apprentissage des langues dans les établissements d’enseignement supérieur. Il s’agit en effet ici de comprendre comment des adultes professionnels engagés dans la formation dessinent leurs trajectoires d’apprentissage de l’anglais dans des environnements multiples, porteurs de contraintes et d’affordances, dans et en dehors de l’environnement institutionnel. Plus précisément, nous avons exploré si, pourquoi et comment les adultes professionnels apprennent l’anglais dans le dispositif d’apprentissage ouvert sur leur écologie personnelle proposé au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). Sous l’angle de la dynamique interactionnelle et du concept d’apprenance (Carré, 2005, 2020), nous avons identifié au niveau individuel (études de cas) et collectif, ce qui est susceptible de déclencher et de soutenir (ou non) la dynamique, ainsi que les effets de cette dynamique en termes de développement langagier et de dispositions apprenantes, dans le temps. Nous avons conduit une étude longitudinale et avons recueilli des données, qualitatives et quantitatives (questionnaires, entretiens semi-directifs, journaux de bord, récits d’apprentissage et entretiens d’accompagnement) pour les 11 apprenants, pendant la formation, puis six mois plus tard. Nous avons ensuite procédé à une analyse de contenu (Bardin, 2013). Les résultats mettent en lumière l’émergence de réseaux dynamiques d’interactions qui résultent de combinaisons et d’assemblages entre des environnements, des ressources, ainsi que des modalités d’apprentissage multiples, permis par le dispositif écologique. La dynamique interactionnelle se révèle être sous-tendue par la rencontre entre des facteurs endogènes, exogènes et énactifs qui participent potentiellement au développement de la L2 et des dispositions apprenantes, ainsi qu’à leur maintien dans le temps.

Mots-clés : dynamique, dispositif écologique, anglais, interactions, apprenance, formation des adultes