Marie Tesson

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Marie Tesson

Doctorante à l'École doctorale Abbé-Grégoire

FoAP | Thématique 1

Spécialité : Architecture, Urbanisme, Environnement

Marie Tesson est diplômée de l’école d’architecture de Nantes, et actuellement doctorante en architecture en quatrième année. Elle travaille sur l’architecture et le care sous la direction de la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury et de l’architecte Antonella Tufano. Elle est actuellement enseignante à l’école d’architecture de Nantes et à l'école de design CY Cergy.

Marie a notamment participé au travail de commissariat de l’exposition 'Soutenir' (2022) au Pavillon de l’Arsenal. Elle est aussi membre co-fondatrice du collectif d’architectes nantais VOUS.

Projets en cours

Face aux enjeux environnementaux et sociaux actuels, caractérisés par de grands déséquilibres locaux et planétaires, le champ disciplinaire architectural se tourne depuis la pandémie de Covid-19 vers les théories du care pour renouveler la pratique en direction d’un prendre soin généralisé des individus, des communautés et des milieux, y compris (et surtout) les plus vulnérables. La “caring-architecture” est en train de se définir comme récit salvateur pour défendre non seulement la durabilité de nos productions, mais plus encore la continuité, établissant des liens avec le passé et ses traces, et avec l’ensemble de ce (et ceux) qui constitue(nt), a(ont) constitué, et constituera(ont) le contexte, la situation.

La pensée du care émerge chez les féministes américaines au début des années 1980, chez Carol Gilligan, puis dans les années 1990 avec Joan Tronto. Moment où se mettent en place tant la pratique et l’enseignement contemporains en architecture, que la critique de la table-rase moderne, la seconde moitié du XXe siècle offre inévitablement des précédents sur lesquels enquêter. On trouve chez certains architectes français qui exercent dans cette décennie 1980 d’évidentes convergences avec les pensées du care : nous oserons qualifier André Bruyère de précurseur du care en architecture. Le cas particulier du pavillon de l’Orbe (1991), architecture de lien, regorge d’enseignements à ce sujet.

Travail encore en cours, cette recherche soulève quelques questions, tant de lecture de l’architecture du moment postmoderne, que de sens du “lien” comme récit contemporain en architecture. Mais elle espère surtout discuter des aspects d’une architecture contemporaine qui s’érige comme une pratique de “prendre soin” du monde.

Domaines de recherche

  • Architecture
  • Philosophie
  • Études de genre 

Mots clés 

care • prendre soin • commun • environnement • architecture

Publications et travaux scientifiques

Données extraites du portail HAL